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Panathinaikos v Standard
(11/03/2010) Composition de l'équipe du Panathinaikos
Tzorvas, Kante, Darias, Vintra, Sarriegi, Gilberto Silva, Ninis, Karagounis, Rukavina, Leto, Cissé
Composition de l'équipe du Standard de Liège:
Bolat, Marcos, Sarr, Victor Ramos, Gershon, Witsel, Defour, Nicaise, Jovanovic, De Camargo, Mbokani
Remplaçants:
Van Hout, Goreux, Mulemo, Mangala, Dalmat, Dufer, Carcela, Traore
Sébastien Pocognoli suspendu pour abus de cartes jaunes et Koen Daerden non qualifié, un problème épineux se pose à Dominique D’Onofrio pour le poste de back gauche. Trois candidats étaient en lice: Mangala, Mulemo et Rami Gershon. C’est le jeune défenseur israélien qui devrait officier sur ce flanc-là de la défense, comme il l’avait fait lors du match au sommet au FC Bruges.
Présents à dix-neuf à Athènes, les joueurs du Standard se partageront la somme globale de 200.000 euros s’ils éliminent le Panathinaïkos et accèdent aux quarts de finale de l’Europa League, dont le tirage au sort est programmé au lendemain du match retour, à Sclessin, face aux Grecs. Pour sortir, au tour précédent, l’équipe autrichienne de Salzbourg, les Liégeois avaient empoché un montant de 180.000 euros.
Arbitre:
M. Thomson
(La Meuse) L’enfer. C’est ce que les Grecs promettent de faire vivre au Standard, ce soir (21h05) à l’OAKA, le stade Olympique d’Athènes, en 8ede finale de l’Europa League. Celui-ci devrait accueillir un peu plus de 50.000 fans du Pana. Comment les joueurs liégeois parviendront-ils à gérer l’ambiance hostile créée par les fans des Prassini (les Verts)? Ce sera l’une des clés de la rencontre. Pour accentuer la pression, on rappelle, à Athènes, que les 3 derniers matches européens du Panathinaïkos lui ont permis d’inscrire à chaque fois 3 buts (3-0 contre le Dinamo Bucarest, 3-2 contre l’AS Roma et 2-3 à l’AS Roma), tandis qu’en championnat (35 points sur 42 à domicile), une seule formation, Kavala, est venue s’imposer au nord d’Athènes. La pression, Nikos Nioplias, le coach du Pana, l’évacue d’un revers de la main, clamant haut et fort que “le déplacement de dimanche à Asteras Tripolis est plus important que la visite du Standard”. Parce que le Pana n’a plus été champion depuis 2003-04. C’est de bonne guerre... Si, avec Cisse, le Pana présente des arguments offensifs de premier plan, il souffre parfois de problèmes défensifs qui avaient incité sa direction à transférer, en hiver, Materazzi (Inter) et Jiranek (Spartak Moscou). En vain... “C’est là que se situe la chance du Standard.”, indique Nikolas Bozionelos, journaliste au quotidien Prasini. “L’ambiance qui règne dans un stade joue toujours un rôle, mais il ne faut pas tout focaliser là-dessus.”, insiste Dembele. “Un arbitre peut se laisser influencer, mais celui qui a été désigné, l’Ecossais Craig Thomson (NDLR: il avait arbitré Standard-St-Petersbourg le 4 octobre 2007) présente une belle carte de visite. Tout ne dépendra que de nous. Une consigne a été donnée: ne pas commettre des fautes stupides aux abords du rectangle. Pas par peur d’une mauvaise décision arbitrale, mais parce que le Pana présente d’excellents frappeurs... ”
Bertrand Crasson, qui a affronté à deux reprises le Pana avec Anderlecht, ne dit rien d’autre: “Le Standard ne doit pas fixer son attention sur l’impact que peut avoir, sur un arbitre, l’ambiance fanatique que l’on connaît à Athènes.”, dit-il. “Les Liégeois ne doivent se soucierque de leur jeu, de leur état d’esprit. S’ils évoluent à leur niveau, ils auront tout en main pour signer un résultat positif.” Que Pierre François appelle de tous ses voeux. “Il nous reste deux matches de la mort pour espérer finir dans le top 6, mais nous retrouver, dans une semaine, parmi les 16 derniers qualifiés en Coupes d’Europe serait fabuleux. J’y crois: nos joueurs ont envie de manger."
D’ici au début des playoffs, 1 ou 2, Dieumerci Mbokani, suspendu en championnat, ne participera qu’aux deux rendez-vous programmés face au Panathinaïkos, qu’il ne veut pas louper. Le Standard aura bien besoin de son attaquant congolais, souvent excellent sur la scène continentale, pour forcer la décision. En Grèce, la prestation livrée par Dieumerci Mbokani, à l’Olympiacos, en Ligue des Champions, a marqué les esprits. En débarquant sur le coup de 13h30 à l’aéroport d’Athènes, la dizaine de journalistes hellènes présents n’a eu de cesse de lui faire, en vain, une cour assidue. “C’était sans conteste mon meilleur match de la saison.”, dit d’emblée le Congolais. “Mais je peux plus encore... ” Mbokani traverse une saison difficile. Les critiques, pourtant légitimes, qui se sont abattues sur ses larges épaules l’ont blessé. “Je suis le premier à admettre que ma saison est, disons, fort moyenne. Si je n’ai plus accordé la moindre interview, c’est parce que j’ai un peu le sentiment d’avoir servi, pour la presse, de bouc émissaire, d’avoir dû porter seul les malheurs du Standard. Comme si on avait gommé d’un coup de baguette magique tout ce que j’ai apporté au club liégeois depuis deux ans... Je suis d’accord pour dire que je n’ai pas toujours, cette saison, répondu à l’attente, mais qui, au sein de l’équipe, y est parvenu?”
Mbokani se dit affamé. Il a faim de buts et de sensations fortes, que l’affrontement de ce soir face au Panathinaïkos, taillé sur mesure, pourrait lui offrir. “Je n’ai jamais arrêté de travailler, malgré des douleurs récurrentes aux deux chevilles survenues après le déplacement à Arsenal, à la fin du mois de novembre”, dit-il. “Je me suis toujours donné sur un terrain, sans grande réussite. Ainsi va le football. Croyez-vous que Benzema est content de sa saison au Real Madrid? Je sens, me concernant, que les choses reviennent dans l’ordre. L’entraînement est le meilleur laboratoire. Je réussis, aujourd’hui, les contrôles que je ratais systématiquement, sans explication, il y a quelques semaines encore. C’est un signe... ” Jean-François de Sart, l’adjoint de Dominique D’Onofrio, opine du chef. Lui aussi a vu, au cours des dernières semaines, le rendement de Mbokani s’élever. “Dieu est en train de rebondir. Il est mieux, à tous les niveaux, que lorsqu’on a repris l’équipe. On compte plus que jamais sur lui... ” Le visage du Congolais affiche un vrai bien-être, une confiance retrouvée. “Ma saison n’est pas terminée, loin s’en faut. S’il se qualifie pour les playoffs 1, ce dont je ne doute pas, le Standard pourra compter sur moi, tandis que je promets, de mon côté, de qualifier mon club pour les quarts de finale de l’Europa League. Mon bilan personnel, on ne le fera qu’en mai... ”
Mai. Mbokani s’attarde sur le mot. C’est que Marlène, son épouse, présente à ses côtés à Liège, lui donnera alors un fils qu’ils appelleront... Dieumerci. “Il doit naître le 22 mai. Le 22...Sacrée coïncidence. Moi aussi, je suis né le 22 septembre... ” Mbokani piaffe d’impatience. Le rendez-vous athénien doit être le sien. “On annonce plus de 50.000 personnes au stade Olympique. C’est parfait. Cela va me rappeler les matches que je dispute à Kinshasa avec la sélection congolaise, devant 80.000 spectateurs. J’aime ça.” La clé du match? Pour Dieumerci Mbokani, elle se situe dans le rendement qu’afficheront les lignes offensives des deux formations. “Cisse marque comme il respire. Ce sera l’homme à maîtriser. Mais nous avons de solides arguments à apposer." Le duel à distance Cisse-Mbokani vaudra le coup d’oeil. “Je suis plus technique que lui, mais lui est plus costaud et s’appuie sur un vécu que je ne possède pas, puisque ma carrière ne fait que commencer."
Dieumerci Mbokani n’en a jamais fait mystère: il souhaite quitter Sclessin au terme de la saison. “Lors du dernier mercato estival, le Standard a refusé une offre de Stuttgart, qui m’agréait, mais Lucien D’Onofrio m’a donné sa parole qu’il faciliterait un transfert douze mois plus tard. Je veux passer à autre chose, découvrir d’autres horizons,de préférence en Allemagne ou en Angleterre...Mais on n’y est pas encore. J’ai demandé à ne pas être tenu au courant d’intérêts éventuels, pour pouvoir me concentrer sur ma fin de saison à Liège. J’ai 24 ans, les années passent vite... Mais je serai toujours reconnaissant envers le Standard. Jamais je n’oublierai que c’est le club liégeois qui a fait de moi ce que je suis, qui m’a permis d’être champion, de disputer la Ligue des Champions.”
Jova chez les Grecs, c’est tout un programme. Il est attendu, le Serpent. Ici, on veut savoir pourquoi il a mis le cap sur Liverpool plutôt que sur Athènes. Là, on lui demande qui il préfère, finalement, Olympiacos ou Panathinaikos? Comme toujours, il s’en sort avec de gentilles formules et sonsourire en coin. “Ces deux formations ont une immense tradition et elles représentent quelque chose d’important. Mais ce n’est pas le bon moment pour prendre position.” Le Serpent cherche à se situer au-dessus de l’émotionnel. La péninsule hellénique? Bien sûr, qu’il l’adore! “Les gens y sont sympathiques et le pays magnifique. Cette nation est proche de la mienne, la Serbie.” La Serbie, justement, parlons-en. La rencontre qu’il est allé disputer en Algérie avec la Serbie (0-3 devant 100.000 spectateurs!) lui a manifestement procuré le plus grand bien: “J’ai effectivement bien joué, ce qui m’a permis d’oublier les critiques que j’ai essuyés en championnat. Je me sens en forme.” De fait, il a bonne mine, malgré quelques moments difficiles passés dans l’avion. Le voyage s’est certes parfaitement déroulé, toutefois quelques trous d’air ont eu raison de sa zénitude. Une fois pour toutes, entre les voyages aériens et Milan Jovanovic, le divorce est consommé. On rouvre la parenthèse sportive: “Je m’attends à une joute difficile, au cours de laquelle il ne faudra pas prendre de but... contre un adversaire de très grande qualité.” Cet encombrant rival, Dominique D’Onofrio entend le contrer avec les meilleures armes dont il dispose: “Une bonne organisation et des sorties offensives capables de mettre le Pana en difficulté ”, dit le coach qui estime: “Les dernières campagnes européennes, dont la Ligue des Champions ont fait mûrir le groupe. Il est désormais mieux armé.” Quant à la question de savoir qui occupera le poste d’arrière gauche laissé vacant par la suspension de Pocognoli et la non qualification de Daerden, Dominique évacue: “J’ai trois options. Toutefois en mon fort intérieur, j’ai une idée précise." Celle-ci devrait le mener à titulariser Rami Gershon, le jeune israélien.
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« La direction du Standard de Liège souligne que cette rubrique est une revue de presse. Elle décline toute responsabilité dans la publication de certaines rumeurs ou informations erronées qui pourraient figurer ci-dessus. » (Sacha DAOUT, Directeur de la Communication du Standard de Liège)
Ecrit par Rédaction standard.be
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jamais na kobosana que standard mutu esali que nga na zala
