Blackpool (Grandin)-West Bromwich Albion (Mulumbu)

[Erick Ross]

21 h 00 : http://www.atdhe.net/27202/watch-blackp ... t-bromwich

[Erick Ross]

Mulumbu vient de réduire le score. 2-1 pour Blackpool.

[TUPAC MOUDJAHIDINE]

Ah Mikaté ezotula même ba Nzinzi baboyi koya tika na somba ata moko

[Ilunga]

Tupac a écrit :

"Ah Mikaté ezotula même ba Nzinzi baboyi koya tika na somba ata moko "






kie kie kie kie kie kie kie
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[Erick Ross]

Quel maturité. Chapeau bas.

[tony yave]

Ah Mikaté ezotula même ba Nzinzi baboyi koya tika na somba ata moko

S’il y a des gens sans honte ici c’est bien vous, mais offert ce n’est pas encore la rentrée dans ton établissement

Tupac a écrit :

"Ah Mikaté ezotula même ba Nzinzi baboyi koya tika na somba ata moko "

S’il y a des gens sans honte ici c’est bien vous, mais offert ce n’est pas encore la rentrée dans ton établissement

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[gilzinho]

On laisse les jalouses jacter et on admire seulement:http://premtube.co.uk/bplvswbar.html à partir de 4min25
PS:Passe décisive de Grandin pour le 2eme but et but de Mululmbu pour la réduction du score.

[Erick Ross]

2007 :

Youssouf Mulumbu, vous avez été titulaire pendant cinq matchs d’affilée mais Bernard Mendy a retrouvé sa place face à Lyon…
Dans n’importe quel club, c’est toujours agréable de jouer. Maintenant, c’est plus valorisant quand c’est au PSG. D’autant que faire confiance aux jeunes ici, ce n’est pas évident. Après, il faut travailler et rendre cette confiance. Il ne faut pas passer à côté des matchs comme je l’ai fait contre Toulouse.

Désormais, comment appréhendez-vous ce poste de latéral droit ?
D’une bonne façon. Disons que les deux premiers matchs m’ont permis de m’adapter. A présent, je ne me focalise plus trop sur la position. Depuis, pour moi, le plus important, c’est d’être à 100 %, d’être lucide sur mes relances et dans mes propres interceptions. Avant, j’essayais surtout de m’aligner aux autres défenseurs.

Qu’est-ce qui a changé dans l’équipe depuis le fameux succès à Lens (2-1) ?
Nous avons déjà plus de confiance. Du coup, nous avons davantage de réussite. Mais nous savions depuis longtemps que nous pouvions le faire. Seulement, auparavant, on avait la crainte en nous. Nous avions peur de mal faire.

Pour revenir à votre cas, accepteriez-vous d’être titulaire au poste d’arrière droit au-delà de la fin de saison ?
Je vais en discuter avec le coach dès que la situation du PSG sera plus claire. On va peser le pour et le contre. J’ai encore beaucoup de choses à régler à ce poste. Pour moi, ce n’est pas forcément évident. Ce n’est pas en cinq matchs que l’on devient un véritable arrière droit de métier. Et puis, j’aime bien être à la récupération et toucher un maximum de ballons. Je me sens mieux au milieu.

Mais à cause de la concurrence dans l’entrejeu, ne craignez-vous pas d’avoir des difficultés pour vous y imposer ?
C’est clair. C’est pour ça qu’il faut que j’en parle avec le coach. Je veux savoir ce qu’il veut faire de moi. Je ne sais pas s’il y aura des possibilités. Je demanderai s’il y a de la place pour jouer. Je veux également voir s’il recrutera.

De nombreux clubs étrangers (Manchester United, Juventus Turin, Valence) vous suivaient encore au dernier Mercato. Vous ont-ils relancé ?
Oui, tout le temps. Mais ils savent que c’est plus difficile depuis que je suis professionnel. A vrai dire, en ce qui concerne mon avenir, je ne sais pas vraiment ce que je vais faire. Nous allons en discuter à tête reposée avec le coach et avec mon agent. C’est vraiment valorisant d’être suivi par de tels clubs. Cela dit, le plus important, c’est de jouer. Pour ma première année en pro, je n’ai pas trop à me plaindre. Je vais bientôt atteindre les 20 matchs. J’ai aussi disputé trois rencontres de Coupe d’Europe. J’ai pu accumuler pas mal d’expérience. Peu de joueurs en ont autant à mon âge. J’en suis fier.

Clément Chantôme avait prolongé son premier contrat professionnel voilà quelques mois. Vous a-t-on fait une proposition pour en faire de même ?
On ne m’a rien proposé. Mais ce n’est pas grave. Je ne suis pas pressé. Clément le méritait par rapport à ses matchs. En plus, il est international Espoirs. Pour moi, tout reste à confirmer.

« J’ai un mental de gagneur. Mon mot d’ordre, c’est travail »

Comment vous sentez-vous au sein du groupe parisien ?
Je suis très bien ! Dès le début, j’ai été adopté et je me suis bien adapté. Pour moi, c’était d’autant plus facile que le groupe vit bien. A partir de là, je ne pouvais pas avoir de soucis.

De l’extérieur, on a un peu l’impression que vous êtes la mascotte de l’effectif…
Oui. C’est par rapport à mon caractère. Je parle beaucoup. Je chambre. Même si je suis jeune, je discute avec tous les joueurs. Pour moi, il n’y a pas de différence entre la saison dernière quand j’étais avec les amateurs et cette année.

De quel joueur vous sentez-vous le plus proche ?
De Kalou ! Tout nous rapproche. C’est un peu mon grand frère. Il m’a vraiment aidé à m’adapter dans le groupe. C’est vraiment avec lui que j’ai le plus d’affinités. Je me confie plus facilement à lui qu’à un autre joueur.

Comment vit-il sa situation de remplaçant ?
Je suis un peu triste pour lui qu’il ne joue pas. C’est un joueur confirmé. Mais même si ça ne va pas aujourd’hui, je sais qu’il saura rebondir, ici ou ailleurs. Tout dépendra de lui. Avec la qualité qu’il a, c’est tout à fait normal de le voir titulaire au PSG ou dans un grand club la saison prochaine.

Sentez-vous que le regard des gens a changé à votre égard ?
Oui et c’est tout à fait normal. En peu de temps, je suis passé d’un statut d’amateur à celui de quasi titulaire au PSG. Les gens me reconnaissent de plus en plus dans la rue. A moi de garder la tête sur les épaules. C’est ce qu’il y a de plus dur aujourd’hui dans le foot. Enfin… Je pense que ça ira. J’ai un mental de gagneur. Mon mot d’ordre, c’est « travail ». Après, on verra. En tout cas, dans la vie quotidienne, j’ai les mêmes habitudes. Je suis resté comme j’étais.

Finalement, cette saison, s’il vous manque quelque chose, c’est peut-être une sélection en Espoirs…
Oui. A chaque fois, Clément (Chantôme) n’arrête pas de me répéter « T’inquiètes pas, on ira ensemble ». Seulement, pour le moment, le sélectionneur ne fait pas appel à moi. Peut-être qu’il me manque quelque chose. Apparemment, je ne jouais pas assez. Là, je suis titulaire. Alors j’espère pouvoir être convoqué en juin. Seulement, je suis conscient que ce sera dur. Au poste d’arrière droit, il y a déjà Dabo (Saint-Etienne) et Larrys (Mabiala). Sinon, au milieu de terrain, c’est vraiment bouché. Entre Cabaye (Lille), Gourcuff (Milan AC), Coutadeur (Le Mans), Ricardo Faty (AS Rome) et Clément, ça fait du monde.

Avez-vous été à nouveau sondé pour rejoindre l’équipe nationale de votre pays natal, la République démocratique du Congo ?
Non, pas du tout. De toute façon, si un jour je dois rejoindre une équipe nationale, ce sera pour progresser et jouer contre des internationaux confirmés. Dans cette perspective, l’équipe de France est plus intéressante. Rien qu’au niveau de l’organisation. Je ne me vois pas aller jouer dans un pays où il n’y a pas assez de garanties. C’est pour ça, pour l’instant, que je préfère viser les Espoirs français. On verra ensuite quand j’aurai 23 ou 24 ans.

http://www.congofootcitoyen.com/congo-f ... .php?id=54

[Erick Ross]

2009 :

Sélectionné six fois avec les Bleuets, le milieu défensif formé au PSG évolue depuis 2008 avec l'équipe nationale du Congo. Sauf que, à 22 ans, il a décidé de ne plus honorer ce maillot et a annoncé qu'il ne jouerait pas mercredi dernier en amical face au Qatar.

Youssouf, comment êtes-vous devenu international congolais ?

Je suis né à Kinshasa, mes parents sont congolais. Ils se sont installés en France quand j'ai eu un an. J'ai été formé au PSG et j'ai connu la Ligue 1 avec Guy Lacombe en 2006. J'ai remporté le tournoi de Toulon avec l'équipe de France espoirs. Avec elle, je compte six sélections. J'ai notamment joué en compagnie de Yoann Gourcuff, Loïc Rémy, Blaise Matuidi et Jérémy Menez. L'équipe nationale du Congo me tournait autour. Les dirigeants m'ont invité à visiter les structures. Même si mes parents souhaitaient que je continue avec les Bleuets, j'ai adhéré à leur projet de bâtir une équipe avec les meilleurs jeunes natifs du Congo sévissant en Europe. Et j'ai honoré ma première cape à Marbella, en amical, face à l'équipe de France A', en février 2008. Tout avait commencé idéalement.

Pourtant, vous déchantez aujourd'hui. Au point que les Léopards du Congo disputent mercredi à Sannois une rencontre amicale face au Qatar, à laquelle vous avez décidé de ne pas participer.

Exact. J'en ai parlé dimanche à Paris au sélectionneur Patrice Neveu, avec qui j'entretiens de bons rapports. Je ne veux plus jouer avec le Congo. Ce n'est plus possible. Ce n'est pas une rébellion, simplement le constat amer que nos dirigeants et notre Fédération manquent cruellement de professionnalisme. Ce n'est plus possible de continuer ainsi. Je préfère me concentrer avec mon club, West Bromwich Albion (D2 anglaise). J'ai joué les douze matches de championnat, marqué deux fois et été désigné trois fois homme du match. Nous sommes en embuscade derrière Newcastle.

Votre décision est-elle irrévocable ?

Oui. Tant que rien ne changera dans l'organisation de l'équipe nationale, je ne reviendrai plus. C'est trop amateur. Nous sommes déjà éliminés de la course à la CAN et au Mondial 2010. On vise la CAN 2012 mais nous n'avons pas de moyens. On ne possède pas d'équipementier, on manque de sponsors, le staff est vague. A quoi bon jouer contre le Qatar dans ces conditions? C'est décourageant. On se dirige vers le néant... Quelle tristesse de voir l'état de la sélection congolaise. Plein de gens autour sont prêts à nous aider et sont qualifiés pour cela. Mais la Fédération ne veut rien entendre... Le foot congolais va droit dans le mur.

A ce point là ?

On arrive parfois les veilles de matches après 8 heures d'avion, on reste bloqué aux aéroports car on manque de visa, etc. Ce n'est pas possible d'être aussi mal organisé. Vous allez me dire, c'est l'Afrique. Mais l'Afrique évolue, progresse. Sauf au Congo. Mon geste de dépit, à savoir ne pas honorer ma sélection, vise à réveiller les consciences. Je suis d'autant plus frustré car il y a plein de jeunes talents au Congo, comme Charles N'Zogbia (Wigan), Jirès Kembo-Ekoko (Rennes) ou Steven N'Zonzi (Blackburn). Mais la Fédé est incapable de répondre à leurs attentes. En Ligue des champions, Eliaquin Mangala a marqué avec le Standard de Liège face à Arsenal. Il est à la fois français, belge et congolais. Hélas, je suis sûr qu'il ne portera le maillot congolais. On n'a aucun argument ni projet pour le convaincre. Dommage. J'aime ce maillot congolais. Mais j'en viendrai parfois à presque regretter d'avoir choisi d'endosser ce maillot. Avec un peu de maturité et de patience, je pense que j'aurai pu prétendre aux A, comme Moussa Sissoko.

http://lestitisdupsg.spaces.live.com/bl ... 2739.entry

[wantanshi]

Mais j'en viendrai parfois à presque regretter d'avoir choisi d'endosser ce maillot. Avec un peu de maturité et de patience, je pense que j'aurai pu prétendre aux A, comme Moussa Sissoko.

C'est justement ça le problème qui fait qu'on n'ait difficilement de résultats avec ces jeunes comme les autres (qui n'ont pas d'autre choix à part le Congo) l'ont fait au Cameroun. Le manque de motivation, le doute répété ne peut pas conduire au succès. C'est un peu comme quand on a une femme mais on se demande toujours si on a fait le bon choix et on regrette parfois de l'avoir choisi. Ça ne marchera jamais divorce assuré !