Samedi, à l’occasion du match (?) pour lequel les Montois semblaient avoir déclaré… forfait (0-5), le Congolais a largement remporté son duel avec Jeremy Perbet, resté muet. Avec 12 réalisations en 13 titularisations, l’attaquant anderlechtois dépasse le Français (11 buts) au classement des buteurs et le rejoint en terme d’efficacité (1 but toutes les 95 minutes).
Dieu, qui n’a pas encore converti le moindre penalty dans ce championnat, a raison de viser ouvertement le titre de meilleur buteur. Il est en passe de pulvériser tous ses records personnels : 10 buts avec Anderlecht la saison passée, 4 avec le Standard en 2009-2010 et surtout 15 (2007-2008) puis 16 (2008-2009) lors des deux titres de champion avec les Rouches. Fustigé par certains de ses locataires pour un problème de factures de chauffage, Mbokani a fait exploser son compteur au Tondreau.
Dieumerci, comment expliquez-vous votre réussite ?
J’étais particulièrement concentré car Mons est généralement un déplacement très compliqué. J’ai beaucoup couru, plus que dans d’autres matches, parce qu’il faisait très froid. J’étais grippé mais je me suis accroché et ça a porté ses fruits avec ce triplé. Je ne compte pas me contenter de 12 buts. Je vise le titre de meilleur buteur.
Combien espérez-vous en inscrire cette saison ?
Je vais en marquer plus de 20. Je suis vraiment en forme. Mon match était encore plus réussi ce samedi que celui du mois d’août au Cercle.
On vous a pourtant senti très énervé durant la rencontre…
Mes opposants directs commettaient une nouvelle fois énormément de fautes sur moi. On m’a planté des crampons dans le genou. Lucas Biglia et Cheikhou Kouyaté sont venus me calmer pour que je ne prenne pas une deuxième carte jaune. Ils me protègent parce qu’ils savent que je suis très important pour l’équipe.
Pas trop déçu de ne pas avoir tiré le penalty ?
Je voulais le shooter mais quand Guillaume (Gillet) a pris le ballon, je l’ai laissé faire.
Cet Anderlecht est-il la meilleure équipe dans laquelle vous ayez joué ?
Oui, au même titre que celle de l’an passé avec Suarez. L’Anderlecht actuel est en tout cas plus fort que le Standard de mon époque.
Cette saison, est-ce avec Bruno que vous avez les meilleures sensations ?
On s’entend bien. Mais il m’arrive aussi de l’enguirlander quand il oublie de jouer simplement. À force de vouloir tout le temps dribbler, il m’a privé d’un but supplémentaire alors qu’on était à 3 contre 1.
Anderlecht ne semble jamais rassasié cette saison…
Notre faim est énorme et, si on continue comme ça, on ne devra pas jouer les play-off, on sera champion avant. Personnellement, je veux aussi tout gagner : le Soulier d’or, le titre de champion, la Coupe de Belgique, le titre de meilleur buteur
et même la CAN avec le Congo. Avant un gros transfert ? Je l’espère. Mais normalement pas avant juin.
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